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Ubérisation…du formateur ? Oui tant mieux ?

Le numérique a déjà permis aux entreprises de diminuer considérablement leurs dépenses allouées à la formation continue de leurs salariés. La mutualisation pourrait bien encore réduire les frais. En effet, dans la conception de ces contenus pédagogiques, le plus onéreux est la partie réalisation des vidéos. Ce coût est fixe. Les entreprises ont tout intérêt à le partager .

«Pour avoir de meilleurs résultats, mieux vaut segmenter entre présentiel et formation en ligne, faire une analyse personnalisée des besoins en formation de chaque salarié»

Bouleversements en vues !

les chefs d’entreprises ont ainsi trouvé un moyen d’alléger leur budget « Formation » tout en satisfaisant une demande croissante d’une partie de leurs salariés, notamment les plus jeunes

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Jusqu’où pourra-t-on mutualiser la formation au numérique ?

SAMUEL CHALOM | LE 18/03/2016  dans les Echos

Le numérique n’est plus, aujourd’hui, du seul ressort des générations Y ou Z, l’ensemble des salariés doit être formé à la transformation digitale de l’entreprise – Syda Productions/Shutterstock

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Lors d’une conférence organisée par le Medef, le fondateur d’une plate-forme de Mooc pour entreprises a évoqué l’idée de créer du contenu de formation au numérique pour l’ensemble d’une branche d’activité.

Bonne nouvelle pour les patrons, le prix des courtes vidéos de formation ( blended learning ), serious game et autres MOOC consacré à la formation numérique pourrait bientôt chuter. « L’écriture des cours coûte cher, on pourrait penser à des formation par branches», a lancé Jean-Marc Tassetto sur la scène de l’auditorium du Medef, mercredi 16 mars : il est le fondateur de Coorpacademy , une plate-forme payante de cours en ligne pour entreprises. Formés aux innovations technologiques lors de l’Université du Numérique organisée par le mouvement patronal cette semaine, les chefs d’entreprises ont ainsi trouvé un moyen d’alléger leur budget « Formation » tout en satisfaisant une demande croissante d’une partie de leurs salariés, notamment les plus jeunes. D’après la Digital Academy, un autre organisme de formation, « 80 % des entreprises considèrent avec sérieux la digitalisation de leur offre de formation ».

Dématérialisation puis mutualisation de la formation

Jean-Marc Tassetto participai à un débat intitulé « Former pour transformer les modèles ». Son idée d’une mutualisation des formations a de quoi séduire. Le numérique a déjà permis aux entreprises de diminuer considérablement leurs dépenses allouées à la formation continue de leurs salariés. Logiquement, la mutualisation pourrait bien encore réduire les frais. En effet, dans la conception de ces contenus pédagogiques, le plus onéreux est la partie réalisation des vidéos. Ce coût est fixe. Les entreprises ont tout intérêt à le partagé à l’échelle d’une branche, de centaine d’employeurs et de millier de salariés.

Ancien directeur général de Google France, Jean-Marc Tasseto a fondé Coorpacademy avec deux associés : ils proposent de la formation payante en B2B. Le concept ? Créer une offre de MOOC pour les entreprises, dédiée à la formation des employés autour des questions de management de l’innovation ou encore de transformation digitale. Grâce aux numérique, ils entendent fixer des tarifs défiant toutes concurrence grâce au numérique.

Quand la formation numérique prépare l’enseignement en présentiel

Mais attention : n’allez pas lui dire que son modèle va tuer la formation traditionnelle avec enseignant humain dans une pièce. Jean-Marc Tasseto ni voit ni intérêt pour son business, ni pour la qualité de la formation délivrée aux employés ciblés.Et il n’est pas le seul à le penser. Benjamin Chouraqui, la trentaine, est cofondateur de Pitchy, une startup qui propose aux entreprises un service clefs en main pour créer leurs propres vidéos de formation. Pour lui, comme dit le dicton, «une image vaut mille mots», mais la vidéo peut aussi être un premier moyen d’accrocher l’intérêt du salarié, avant de lui «proposer quelque chose en présentiel».

Pour Arnaud Blachon, PDG d’UpGraduate, plateforme d’ e-learning , c’est même la clef de toute formation continue des salariés à l’heure du digital. Sa solution, à lui, c’est de «cibler les publics»: rien ne sert d’imposer une formation aux salariés peu réceptif, il faut choisir ceux qui en expriment la demande, ou du moins ce que l’on estime susceptibles d’êtres intéressés. «Pour avoir de meilleurs résulats, mieux vaut segmenter entre présentiel et formation en ligne, faire une analyse personnalisée des besoins en formation de chaque salarié», résume Arnaud Blachon. Une formation continue en entreprise aujourd’hui largement trustée par des acteurs privés comme UpGraduate, Pitchy ou CoorpAcademy : seuls 3 % des entreprises choisissent de faire confiance à l’université pour la formation de leurs salariés

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/metier-et-carriere/profils/021774461362-jusqu-ou-pourra-t-on-mutualiser-la-formation-au-numerique-208532.php?fte5upigx0pfKSbO.99

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